Réflexions sur « La Parabole de l’École des Animaux »
Mon confrère, George Bradt, expert américain renommé en ‘’onboarding’’ et transitions de carrière des dirigeants, revisite dans son 889ème article pour FORBES USA, « La Parabole de l’École des Animaux ».
Ce conte, qui était déjà le sujet du premier article de Bradt dans cette revue, a été créé par George Reavis en 1940. Elle décrit une école fictive où divers animaux tentent d’enseigner à leur progéniture des compétences telles que courir, grimper, nager et voler. Cette tentative d’uniformiser l’éducation se révèle contre-productive, comme illustré par les difficultés rencontrées : le canard perd ses aptitudes à nager en se concentrant sur la course, le lapin ne parvient pas à nager, et l’aigle lutte pour exceller dans des tâches pour lesquelles il n’est pas naturellement doué.
Cette parabole met en lumière les échecs d’un système éducatif rigide qui ignore les talents uniques de chacun, entraînant une perte de potentiel et un risque accru de médiocrité généralisée. Bradt souligne l’importance de valoriser et de développer les atouts individuels, plutôt que de tenter de corriger les faiblesses.
Il propose une approche novatrice, suggérant l’utilisation des technologies modernes et la formation de partenariats stratégiques pour renforcer les compétences individuelles. Selon lui, cela permettrait non seulement d’accroître l’efficacité, mais aussi de favoriser une spécialisation plus poussée où chacun peut exceller dans son domaine de prédilection.
Il insiste sur le fait que la focalisation sur les atouts, plutôt que sur les déficiences, conduit à une culture d’excellence et d’innovation. Il met également en avant l’importance de l’investissement continu en formation et en acquisition d’expériences, essentiel pour atteindre un niveau d’expertise élevé, indispensable dans tous les domaines.
Pour étayer son argumentation, il cite des exemples d’entreprises qui ont réussi en adoptant des stratégies similaires, où elles ont adapté leurs pratiques de gestion des ressources humaines pour mieux aligner les atouts des employés avec les objectifs stratégiques de l’entreprise, améliorant ainsi l’innovation et la productivité.
En somme, l’article de George Bradt est une invitation à repenser l’éducation et le développement professionnel à travers le prisme de l’individualisation. Il offre une analyse approfondie d’une stratégie centrée sur les talents individuels et propose des approches pratiques pour maximiser le potentiel de chacun.